Gérer les nuisibles de vos clients en restauration collective

Les cuisines collectives sont des environnements complexes et propices aux infestations de nuisibles, rongeurs ou insectes. Avec leur abondance de nourriture, d’eau, l’humidité et les endroits où se cacher, les cuisines attirent une variété de parasites, dont les cafards, mouches, rongeurs, fourmis et insectes des denrées stockées.

Or ces ravageurs entrainent avec eux des problèmes majeurs : en plus de propager des maladies, de détruire et contaminer des stocks, leur présence peut nuire à la réputation de toute établissement.

Les opérateurs 3D sont souvent amenés à gérer les nuisibles dans les établissements de gastronomie - cet article donne un aperçu des organismes nuisibles et des conseils pour effectuer des inspections approfondies dans trois zones de cuisines commerciales : l’espace public, la cuisine et le périmètre alentour.

Les nuisibles les plus communs des cuisines collectives

Les 5 étapes pour la bonne gestion des nuisibles en cuisine collective:

1ère Etape : Inspection de la cuisine et de son périmètre

Si, ça vaut la peine de prendre son temps et de bien chercher :

• Quels organismes nuisibles sont présents, où ils se trouvent et leurs habitudes de déplacement et d’alimentation dans et autour de la cuisine. Pour cela, nous recommandons d’utiliser des pièges et des outils de détection.
• Comment est construite la cuisine, le type de structure
• Comment sont gérés les stocks et des déchets,
• Quelles sont les exigences du restaurant
• D’où les nuisibles peuvent entrer, par les livraisons, par les clients ou par des insuffisances d’étanchéité ?

2nd Etape : Etablir un plan de gestion avec votre client

• Même si votre client est réticent à l’entendre, rappelez-lui que la présence des nuisibles est directement liée au niveau d’hygiène.
• Proposez une amélioration des structures du bâtiments pour limiter les ré-infestations grâce à des mesures d’étanchéité.
• Mettez en place une mise en avant pour la gestion des denrées alimentaires et éviter le contact entre nourriture non préparée et déchets alimentaires.

3ème Etape: Traiter efficacement contre les nuisibles présents, et susceptibles d’être présents

• Mettez en place toutes les mesures non-chimiques de votre portefeuille (pièges notamment), qui sont adaptés aux établissements de gastronomie.
• Sélectionnez les produits biocides utilisables dans les établissements de gastronomie, et encore mieux, ceux mentionnant les zones de production alimentaire ou HACCP.
• BASF offre une large gamme de produits qui permettent de lutter efficacement contre les nuisibles des cuisines de restauration collective.

Pour la gestion des blattes, la question se pose souvent d’utiliser un liquide en pulvérisation ou un gel. Voici les recommandations de nos experts :

• Choisir en priorité un gel et, si la situation le permet, d'appliquer un produit en pulvérisation résiduelle comme traitement accompagnateur.
• Dans les situations appropriées, combiner gel et liquide en pulvérisation pour profiter des avantages des deux formes de traitement.
• Si possible, combiner des produits avec effet choc et effet rémanent.
• Ne pas utiliser un produit répulsif en combinaison avec un appât !
• Croiser et varier les substances actives et les produits pour éviter le développement des résistances.

4ème Etape: Revenir vers le client pour savoir si les traitements ont bien fonctionné

Vous le savez, une bonne gestion parasitaire, c’est plus qu’une visite ou un traitement. Une bonne gestion, c’est un processus.

Assurez-vous un suivi avec un appel téléphonique ou inspection pour s’assurer que l’objectif principal a été atteint. De nombreux ravageurs sont le résultat d’une pression parasitaire continue sur l’établissement qui nécessite donc un service aussi continu.

Vous pourrez non seulement montrer votre professionnalisme, mais aussi proposer un programme de gestion continue à vos clients en restauration collective
 

5ème Etape : Beaucoup et bien communiquer !

De nombreux clients aiment être informés sur le processus de lutte antiparasitaire pour mieux comprendre les nuisibles, le type de traitement qui sera utilisé et les mesures à mettre en place sur le long-terme.

En plus de faire reconnaitre votre travail, les clients sauront que leurs préoccupations sont prises au sérieux.
 

Alors n’hésitez pas à (faire) parler de la lutte antiparasitaire !